Psychomécanique du langage et linguistiques cognitives (AIPL 2006)

Actes du 11e Colloque international de l’AIPL – Association Internationale de Psychomécanique du Langage, Montpellier, 8-10 juin 2006.

Les contributeurs ont été invités à s’intéresser particulièrement — mais non exclusivement — à la dimension cognitive de la psychomécanique du langage, en relation avec le thème du colloque : «Le fait que la théorie se définisse comme ‘psycho-systématique’ ou ‘psychomécanique du langage’ indique assez que son objet est de mettre à jour les ‘opérations de pensée’ par lesquelles les sujets parlants construisent du sens, convertissant les unités de puissance en unités d’effet, la représentation en expression. Dans la vue psychosystématique, la langue n’est pas seulement, comme dans la définition qu’en donne Saussure, un objet social : elle est présente en chaque sujet parlant. Celui-ci est donc conçu en tant que constructeur de discours et aussi en tant que constructeur de langue. À partir de là, la psychomécanique du langage propose un système dynamique de représentation des opérations cognitives impliquées dans le passage de la langue au discours. Ce système permet aussi de rendre compte, de manière souple et non dichotomique, de l’articulation entre praxéogénie et glossogénie, entre synchronie et diachronie.»
La psychomécanique est-elle une linguistique pré-cognitive ? Est-elle la première linguistique cognitive ? Comment évaluer sa démarche comme ses propositions à l’heure où les linguistiques cognitives forment, dans le champ des sciences du langage, un ensemble important et en plein développement ?